Emmanuel Hiriart- Directeur de la Photographie

La planète des Singes

Vous apprendrez très vite que je suis un fan inconditionnel de science-fiction, pour autant n’ayez crainte, ce site ne va pas devenir un blog dédié à ce thème. Mais il pourra m’arriver de vous faire part de quelques lectures qui m’accompagne sur des tournages lointains, mais plus encore des films passés ou à venir dont le sujet est donc science-fictionnesque. Le dernier en date que j’ai vu, « The rise of planet of the Apes » me permet surtout de parler de sa partie post production notamment en vous indiquant un excellent article de FxGuide (comme souvent) qui met en avant le travail de deux des nombreux studios ayant travaillé sur le film, Image Engine et Pixel Liberation Front.

http://www.fxguide.com/featured/rise-of-the-previs/

Le seul nom de ce dernier studio méritait bien que je vous fasse un petit topo sur leur travail, car les pixels comme tant d’autres choses que nous manipulons toute la journée méritent bien un front de libération.

Mais pour en revenir à nos Singes on est désormais bien loin de l’oeuvre de Pierre Boule (1963) que j’avais pu lire dans ma jeunesse, et l’on s’est aussi éloigné des différentes adaptations pour le cinéma ou la télévision qu’à connu le roman. Au total pas moins de 7 longs métrages depuis 1968 dont ce dernier en date mais aussi celui de Tim Burton en 2001. Une série animée de 13 épisodes pour la NBC et une série télévisée  de 14 épisodes que j’avais vu enfant sur une chaine française, et que j’ai revu il y a peu grâce à des sites de fans et aux sites de partage de films (est ce encore un sujet tabou?).

On s’est donc éloigné du discours du romancier dans lequel les singes à force d’évolution parvenaient à dépasser l’homme et pas seulement à le singer. Pour autant le film m’a moins désenchanté que la tentative de Tim Burton et celle un peu trop psychédélique de Ted Post en 1970, où une secte de singes voue un culte à la bombe nucléaire. Surement un peu trop marqué par son époque à la fois guerre froide et acides.

Ici le pari était plus technologique dans la mesure ou les animaux sont tous réalisés en 3d (je ne parle pas là de film en relief ) et c’est donc le studio de Venice en Californie, pixel liberation front qui s’est, avec une multitude de studios hollywoodiens, collé à la tâche. Plutôt bien fait. Mais on avait déjà trouvé nos amis au générique de Iron Man 1& 2, Avatar, Green Lantern ou Terminator Salvation, I-Robot et Matrix pour les plus anciens.

 

 

 

Les commentaires sont fermés.